Trois jours après la nocturne d’Ambert, je prenais part au Tour d’Auvergne, mais celui-ci ne s’est pas déroulé du tout comme je l’espérais. Alors que je m’étais bien remis de mes différents soucis de santé, je me suis pris le retour de bâton en pleine figure dès le premier jour, le vendredi.
Le départ était en montée, au-dessus de Châtel-Guyon. J’ai immédiatement senti que je n’étais pas dans le coup. J’ai tenté de passer la première montée au métier en rétrogradant lentement dans le peloton, mais cela n’a pas suffi. Lorsque j’ai lâché une première fois, j’ai pu profiter d’un petit temps mort pour revenir. Mais le peloton repartait déjà. Dans les voitures, les commissaires ont fait barrage. Les quelques coureurs qui, comme moi, n’ont pas digéré ce départ particulier, n’ont jamais pu revenir sur la course.