Saint-Amour – 1/2/3/J
Saint-Amour – 1/2/3/J

Saint-Amour – 1/2/3/J

Je déteste cette course, elle fait mal, elle est ingrate et pourtant le peloton ne casse jamais, alors que tout le monde souffre du départ à l’arrivée sans jamais de répit. Le circuit est petit, l’arrivée est raide, et le méchant virage qui la précède oblige les coureurs les plus mal placés à attendre d’avoir la place de pouvoir passer, parfois pendant plus de vingt secondes, pendant que les autres repartent à toute allure en direction de la descente.Le niveau est très élevé, comme souvent ici, puisqu’aucune course ne concurrence ce petit critérium. Mais notre équipe est forte elle aussi et tout le monde a sa chance.

saintamour

Je tente d’aller dans les coups en n’étant pas trop stupide pendant une grande partie de la course, tout en constatant bien que cela demande une grande débauche d’énergie pour très peu de chances de succès, et tout en gardant à l’esprit que cette entreprise m’avait condamné l’année dernière. Cette fois, je ne faiblis pas, mais dépense trop de cartouches néanmoins pour pouvoir faire parler mes qualités lors du sprint massif qui conclut finalement l’épreuve. C’est dommage car ce scénario me convenait tout à fait, mais il fallait bien faire le jeu de l’équipe, je ne pouvais pas me permettre de prendre le risque d’attendre sans rien faire, au cas où cela casse enfin, comme c’était le cas l’année précédente. Je parviens néanmoins à me classer 23e, anecdotiquement, en manquant de doubler un gros paquet de sept coureurs juste sur la ligne.