Rhône-Alpes Isère Tour – étape 1. 2.2 83e
Rhône-Alpes Isère Tour – étape 1. 2.2 83e

Rhône-Alpes Isère Tour – étape 1. 2.2 83e

Le Rhône-Alpes Isère Tour est certainement la course par étapes la plus relevée que nous sommes amenés à courir avec nos équipes de clubs, et elle se déroule dans ma région, sur des routes que je connais très bien pour la plupart du temps. L’année dernière, j’avais terminé 82e du classement général pour ma première participation… Après quatre jours à subir la course. Cette année, je suis un peu moins en condition car j’ai repris l’entraînement il y a peu, mais je me présente probablement avec un physique meilleur, et beaucoup moins de pression. Cette année, la course s’élance de Charvieu-Chavagneux avec une étape plus abordable que le chantier de l’année précédente… Mais la première journée, sur ce genre de course, se court toujours à la pédale.

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La première heure dans la plaine du nord Isère se court à une vitesse impressionnante, à 47,5km/h de moyenne. Les sensations sont bonnes mais je ne prends pas le risque d’aller mettre le nez à la fenêtre. De toute manière, ce n’est pas utile : aucun coup n’arrive à creuser l’écart sur le peloton. Je me concentre sur le placement, car à ce niveau, un détail peut faire la différence : j’aperçois le pauvre Etienne Fabre victime d’une crevaison, il ne sera pas à l’arrivée… Lorsque les montées se présentent, je suis bien placé et je me permets de reculer un peu, car j’ai toujours un peu de mal dans les très hautes intensités cardiaques. La première montée est la plus longue de toutes, cinq kilomètres, mais avec de nombreux replats. Soudain, à deux kilomètres du sommet, un italien qui me précédait accroche un autre coureur et se met en travers de la route. Je perds une quinzaine de secondes à repartir, car il faut que j’attende que les autres coureurs me libèrent le passage. Je reviens un peu trop vite dans les dernières positions, mais il reste encore plus d’un kilomètre de montée… Je craque, un peu désabusé.

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Dans les voitures, je retrouve deux coéquipiers… Je reviens sur un gros groupe dans le second grimpeur, dommage, les jambes sont plutôt bonnes, mais le plafond cardiaque est encore un peu trop bas. Il reste quatre-vingt kilomètres à gérer avec une trentaine de coureurs. Pas d’autre choix que de tourner les jambes en attendant les jours suivants. Au final, je termine l’étape avec très peu de fatigue, puisque à l’exception de ce passage stratégique, j’ai tout fait plus ou moins en-dedans. Je sais par expérience que ce n’est peut-être pas plus mal !