GP de Belley – 1/2/3/J
GP de Belley – 1/2/3/J

GP de Belley – 1/2/3/J

Initialement prévu au Tour du Chablais avec quelques coureurs de l’équipe le lendemain de celui de Berne, un problème de gestion d’effectif nous a forcé à revoir nos plans : 6 coureurs au départ était le minimum pour participer à la course Suisse, il nous a donc fallu basculer les coureurs qui n’étaient prévus qu’au Chablais sur Berne. Au final, je me suis retrouvé seul à potentiellement courir le dimanche. J’ai hésité entre la reconnaissance de la 3e étape du RAIT et la course de Belley en première catégorie. Étant donné que compte tenu de mon calendrier, je ne cours presque jamais à ce niveau, j’ai opté pour la course de Belley. Coup de poker : tout dépendra de la qualité de ma récupération. Il s’agissait d’un petit circuit de 6km avec une montée assez courte et pentue à couvrir 17 fois, pour seulement 100 kilomètres de course. Seul CCF au départ, la tâche ne s’annonçait pas facile pour autant.

belley

Le départ est très lent, ce qui m’arrange tout à fait, étant donné que l’organisme promet d’avoir du mal à remettre en route après les 180 kilomètres de la veille. Je ne vais dans les coups que lorsque les 3 équipes présentes avec plusieurs éléments, à savoir Charvieu, Saint Etienne et Bourg-en-Bresse sont représentés. C’est le cas au 4e tour, peu avant le pied de la montée. Je bouche l’écart et peine à basculer en haut. Le cardio est pourtant très facile, mais les jambes ne sont pas aptes à la compétition aujourd’hui. Lorsqu’un orage de grêle s’abat soudainement sur la course, je remonte le groupe qui est en file indienne et qui s’écrème naturellement. Mais arrivé dans la montée, mes jambes tétanisent d’un seul coup. Le signal est clair : je ne suis pas apte à la compétition aujourd’hui, j’ai besoin de repos. Je descends du vélo après une heure de course.

Je me suis sans doute trompé en venant courir aujourd’hui, mais d’un autre côté, je ne pouvais pas savoir à l’avance comment j’allais récupérer. Aucun risque à prendre sur une course mineure : à présent, ne me restent plus que trois jours de repos avant le Rhône-Alpes Isère Tour.