Dans un précédent billet, j’ai présenté mon nouveau projet dans le cyclisme. Je ne vais pas traîner pour le mettre à exécution. La première de ces aventures sera donc un voyage de trois jours et 500 kilomètres entre les deux capitales historiques du Japon : l’actuelle, Tokyo (東京) et l’historique, Kyoto (京都). Je partirai ce samedi 28 novembre et j’arriverai lundi 30 novembre. Je prévois de rentrer en bus, dans la nuit de lundi à mardi. J’arriverai en banlieue de Tokyo aux alentours de 6 heures du matin et il me restera alors trois heures pour déposer mes affaires, me doucher (et faire mes devoirs) avant le début de mon premier cours.
Par où je vais passer
La première étape devrait être la plus longue, aux alentours de 220 kilomètres, entre Tokyo et Iida (飯田). Je passerai au nord du Mont Fuji, puis je longerai les Alpes japonaises, qu’aucune route ne traverse. Je vais ensuite plonger vers l’agglomération de Nagoya (名古屋), 4e métropole du Japon, après 150 kilomètres environ. Je partirai tôt le lendemain matin pour le troisième et dernier jour. Je longerai le Lac Biwa (琵琶湖) avant d’atteindre ma destination après une distance à peu près égale. J’aurai alors 12 heures de liberté pour découvrir la ville, jusqu’au départ du bus, aux alentours de minuit.
Ce que je vais emmener
En voyageant à vélo, je n’invente rien. Mais à la différence de la grande majorité des cyclotouristes qui m’ont devancé, je suis un coureur de haut-niveau et je le resterai. Je ne m’embarrasserai donc pas de gadgets inutiles et j’irai à l’essentiel. Mon seul matériel : un vélo de course (Look 595) et un petit sac à dos. La majorité de l’espace est réservé à la housse de transport, que j’utiliserai pour le retour. Le reste le sera pour l’équipement (deux tenues sportives, une civile), le strict nécessaire d’hygiène (brosse à dent/dentifrice/lessive à main), le portefeuille et quelques utilitaires (un ordinateur, une caméra GoPro, un téléphone portable, des écouteurs, boules quiès/cache-yeux). Ce dispositif me permet d’avancer vite et d’être libre de mes mouvements. Dans la mesure où je dispose déjà de mon propre matériel, il est aussi très économique.
Pourquoi je vais le faire
Le but de ce voyage, outre le fait de le mener à son terme bien évidemment, est de découvrir une face du Japon habituellement inaccessible au voyageur lambda. Le vélo présente l’intérêt de couvrir de longues distances en assez peu de temps tout en restant directement confronté à l’homme et à la nature. Je pars sans objectif de temps sinon arriver avant la nuit. Je passerai la majorité de mon temps sur le vélo, mais je ne m’interdit ni de m’arrêter, ni d’en descendre, ni de visiter par un autre moyen si les horaires me le permettent.
Ce que je vais en faire
J’aborde également ce voyage avec plusieurs objectifs indirects. Tout d’abord, je voudrais m’en servir pour partager une partie de ce que l’on peut vivre à travers ce genre d’aventures, de ce que l’on peut vivre, comprendre ou penser à propos du monde qui défile autour de soi. Ensuite, j’aimerais répandre cette façon de faire du vélo, c’est aussi pourquoi je m’exprime. Je rédigerai un compte-rendu quotidien, qui prendra la forme d’une succession d’anecdotes, pas forcément chronologiquement organisées. Les images auront également une grande place dans ces reportages.
Mais d’abord
Avant de décoller pour cette aventure de trois jours ce week-end, je vais partir pour un « échauffement » jusqu’à la ville de Nikko (日光) dont les nombreux temples et sanctuaires sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Je partirai demain aux alentours de neuf heures du matin, avant de rentrer en train lorsque la nuit tombera. Le trajet aller durera un peu moins de 200 kilomètres, et le retour environ 3 heures avec de multiples changements autour de la métropole Tokyoïte…
Bon voyage Tom, prends en plein les yeux !
Belle aventure, j’attends avec impatience la suite.
Merci Tom de nous faire partager ces bons moments
c’est rafraîchissant et en ces moments “difficiles” que nous traversons, c’est réjouissant de voir de tels projets
Bon voyage
Profites-en bien
JGuy
Merci beaucoup !
Comment ne pas cautionner un tel projet ;
J’adore ta façon de voyager (…”à la différence des cyclotouristes….”.
Continue à me faire rêver .
Martial
Je veux pas te casser le moral, mais tu n’est plus un coureur de haut niveau! si toutefois tu l’as était… tu as juste compris que tu n’avais pas le niveau en DN1
En tant que champion tu n’as pas mieux à faire ?
Super entrée en matière Tom, j’attends la suite avec impatience
Tu as quoi pour prendre tes photos ? Elles sont superbes, les couleurs nous donnent l’impression d’y être
Sur la moyenne orthographe/niveau cycliste, je pense que sisbos et delplace sont à égalités.
tu n’est plus /// tu l’as était
sic. Verbe être au présent. CE1/CE2