#30 Ardoix
#30 Ardoix

#30 Ardoix

Le beau mais très difficile d’Ardoix sera certainement celui des adieux à la drôme-ardèche pour cette année… Un niveau digne d’un championnat régionnal, une cinquantaine de partants, bref tous les éléments étaient réunis pour une course folle. 38.5 de moyenne malgré la bosse de 2km (entre autre) qui menait à l’arrivée. Pourtant le départ calme ne laissait rien présager de cela, sur les routes étroites et sinueuses ça fait bizarre de retrouver un peloton si gros et si compact… Bientôt sonne l’heure de la descente puis de la bosse, après que Paul nous ait gratifié d’un beau tout-droit dès le premier virage. Ca roule vite, mais le peloton est toujours aussi compact en haut. A part une petite accélération vers la fin pas de quoi véritablement lancer la course. Les sensations sont excellentes pour ma part même si le coeur monte pour l’instant jusqu’à 202 ! Un petit tour et c’est reparti, il y a déjà moins de monde, ça use et ça roule. C’est dans la 3e bosse que la course se décante. Après que Pierre André ait tenté d’imposer un gros train dans la bosse en vain, je prends le relai, et au moment de le passer je vois Romain partir à gauche. Tout de suite je me rends compte que la course va se décanter maintenant, mais que je ne serai pas capable d’y aller. Après mon relai, j’ai besoin de récupérer un peu, pourtant il faut se mettre à fond, pas le choix… Jérémy très réactif se retrouve propulsé dans la roue de Romain sans trop de difficulté, puis derrière c’est à la pédale que ça se joue, Iapteff puis Pontal parviennent à se regrouper devant. A ma grande surprise, ni Vincent, ni Rolland, ni Pierre André, ni Martin ne parviennent à prendre les roues. Alors je roule, puisqu’il ne reste plus que ça à faire, et je me retrouve vite seul en contre derrière les quatre. Mais sur les faux-plats, ils sont déjà organisés et moi, je suis déjà dans le rouge. Martin Giner puis Loic Rolland reviennent sur moi, les relais sont désordonnés. Le groupe se reforme dans sa totalité ou presque : nous sommes une douzaine en contre.
Au fil des tours, on perd deux ou trois coureurs dont Pierre André qui a réussi a casser quasiment tous les rayons de sa roue… Et Quentin Driot qui s’est refait une déchirure. Quand vient le dernier tour, Le scénario se reproduit quasiment à l’identique : alors que je venais de passer mon relai Vincent pose une attaque franche. Guerric, Nicolas Carret et Loic Rolland tiennent le choc, pas moi. Une nouvelle fois je me retrouve derrière à chasser, jusqu’à ce que Aymeric Bouy, Thomas Lassaigne et Romain Nebouy reviennent. Nebouy sur un relai appuyé s’isole en contre, On n’y prète pas vraiment attention. Avec Thomas on décide de se débarasser de Bouy qui était trop juste et on roule à bloc pour tenter de rattrapper Nebouy. Impossible. De mon côté ça va maintenant très mal. Raison très simple : le coeur qui montait facilement à plus de 200 en début de course, stagne maintenant à 180. 20 puls de différence, ça pèse… Démotivé, je donne tout pour que Thomas rentre sur Romain Nebouy mais sans succès. Je termine finalement tout seul très loin de la tête, seuement en 12e position. Nouvel échec. La fin de saison est décidément difficile…